Nina Andreeva-Gorbatchev est un traître à la patrie socialiste

Nina Andreeva-Gorbatchev est un traître à la patrie socialiste

Nous, le VKPB (Nina Andreeva), d’une part, avons reçu l’information sur la mort de M.S. Gorbatchev le 30 août avec l’idée qu’il y avait une canaille et moins criminelle sur terre, d’autre part, avec un grand regret que Gorbatchev ait évité les représailles populaires pour ce qu’il avait fait.

Gorbatchev aurait dû être jugé par le Tribunal populaire et pendu en public pour :

– trahison à la patrie socialiste ;

(La trahison dans tous les pays du monde est considérée comme le crime le plus grave passible de la peine de mort.)

– la trahison de la cause de Lénine, la Grande Révolution socialiste d’Octobre, la Grande Victoire sur le fascisme sous la direction de Staline, pour laquelle des millions de vies de Soviétiques ont été payées;

– la participation active en tant que principal idéologue et organisateur de la perestroïka, que nous considérons uniquement comme « trahison des intérêts du peuple soviétique, trahison de toute notre histoire soviétique héroïque et glorieuse, de ses 70 ans d’exploits et de victoires, trahison de la mémoire et des exploits héroïques de ceux qui sont restés sur les champs de bataille pendant la Seconde Guerre mondiale, défendant non seulement leur patrie et leur abri, mais aussi sauver l’humanité de l’hitlérisme, sauver un certain nombre de nations de l’extermination physique complète planifiée par le fascisme allemand » (N.A. Andreeva);

– une conspiration avec l’Occident impérialiste pour détruire le socialisme, comme Gorbatchev lui-même l’a admis :

«... Le but de toute ma vie était la destruction du communisme... J’étais pleinement soutenu par ma femme... et c’est dans ce but que j’ai utilisé ma position dans le parti et dans le pays... Et c’est pourquoi ma femme n’arrêtait pas de me pousser à occuper constamment une position de plus en plus élevée dans le pays... Pour y parvenir (leur objectif, environ) Je devais remplacer toute la direction du P.C.U.S. et de l’URSS, ainsi que la direction de tous les pays socialistes. J’ai réussi à trouver des compagnons dans la mise en œuvre de ces objectifs. Parmi eux, une place spéciale est occupée par A.N. Yakovlev et E.A. Shevardnadze, dont les mérites dans notre cause commune sont tout simplement inestimables » (Gorbatchev, Discours lors d’un séminaire dans une université américaine en Turquie. « Sov. Russie », 2000 août 19).

(A.N. Yakovlev - l’architecte de la perestroïka a été recruté par la CIA dans les années 70. bien avant Gorbatchev, environ.)

– la destruction du premier État socialiste d’ouvriers et de paysans au monde – l’URSS, qui a conduit à des conflits interethniques et à des effusions de sang incessantes sur le territoire de l’URSS ;

(Gorbatchev porte l’entière responsabilité du sang qui a été versé sur le territoire de l’URSS après le coup d’État contre-révolutionnaire et qui se déverse actuellement en Ukraine et dans le Donbass.)

– l’effondrement de l’économie socialiste de l’URSS, qui a sapé la foi des travailleurs dans le socialisme non seulement en URSS, mais aussi à l’étranger ;

– la trahison de la République démocratique allemande et de tous les pays de la démocratie populaire, où le capitalisme a été restauré, plus tôt qu’en URSS ;

– la trahison du mouvement communiste international, plongé dans une crise profonde à la suite de la contre-révolution bourgeoise menée en URSS par les plus hauts partocrates du PCUS ;

– la trahison du mouvement de libération nationale, qui a conduit au renversement de nombreux régimes progressistes axés sur la coopération avec l’URSS ;

– la dissolution du Bloc des États socialistes de Varsovie, créé à des fins défensives en opposition aux empiétements agressifs du bloc de l’OTAN dirigé par les États-Unis impérialistes fascistes, qui a entraîné une menace pour le monde entier de l’avancée de l’OTAN vers l’Est, l’imposition du fascisme dans tout le pays et la création d’une menace de destruction de la Russie.

La trahison de Gorbatchev a entraîné un changement brutal de l’équilibre des forces sur la scène mondiale en faveur de l’impérialisme, qui se heurte à une troisième guerre mondiale, déjà nucléaire, dans laquelle il n’y aura pas de gagnants.

Gorbatchev a ébranlé la foi des dépossédés du monde entier qu’il est possible de construire une société sans exploitation, sans chômage, où règne l’amitié des peuples de différentes nationalités et religions, où chaque nation peut développer sa culture et parler sa langue maternelle, où chacun peut obtenir une éducation supérieure gratuite, travailler conformément à sa vocation et à ses capacités.

Le VKPB ne réduit pas les raisons de la restauration du capitalisme et de la destruction de l’URSS à la trahison de Gorbatchev et aux actions subversives des États impérialistes, qui ont dépensé des milliards de dollars pour éliminer l’URSS de la carte politique du monde. Nous partons du fait que la perestroïka de Gorbatchev était la conclusion logique des processus négatifs dans l’idéologie, la politique, l’économie et la culture après la mort de I.V. Staline et le XXe Congrès du PCUS (1956), au cours duquel N.S. Khrouchtchev a fait un rapport calomnieux anti-Staline et qui a marqué le début de la destruction des fondements de l’économie socialiste et de la dégénérescence du PCUS du parti révolutionnaire de la classe ouvrière, comme il l’était sous Lénine et Staline. au parti révisionniste opportuniste.

Avec l’arrivée au pouvoir de Leonid Brejnev, il a été possible de corriger les distorsions grossières et les perversions du socialisme faites par Khrouchtchev. Mais au lieu de cela, la direction Brejnev du PCUS n’a fait que corriger cosmétiquement le cours précédent et a poursuivi les réformes pour déformer le socialisme avec les principes du fonctionnement de l’économie capitaliste (les réformes Kossyguine-Lieberman), ce qui a conduit à un ralentissement de la croissance économique et du progrès scientifique et technologique et à l’émergence de la stagnation de l’économie. Tout cela a été habilement utilisé par Gorbatchev et son équipe, mettant en avant le mot d’ordre du renouveau du socialisme soutenu par les masses, qui s’est en fait transformé en restauration du capitalisme. Le peuple soviétique s’est trouvé face à un ennemi de classe insidieux et n’a pas immédiatement compris les véritables intentions des architectes de la perestroïka.

Les dirigeants de l’Occident capitaliste, qui a déclaré aujourd’hui la guerre à la Russie, sont crucifiés dans leurs éloges funèbres à Gorbatchev, à qui il a décerné le prix Nobel (1990) et la médaille américaine pour la fin de la guerre froide (2008), c’est-à-dire pour l’effondrement de l’URSS, principal adversaire sur la voie américaine de la domination mondiale et de la préservation du système impérialiste mondial de pillage, d’exploitation et de violence. Hélas, ces éloges n’ont pas été évités par le président de la Fédération de Russie, V.V. Poutine, qui a déjà fait des reproches au public libéral.

Gorbatchev et ses patrons-parrains des États impérialistes s’attribuent le mérite d’avoir amené la question à la conclusion qu'« un retour au socialisme est impossible ». Mais en cela, ils se trompent profondément à cause de l’ignorance des lois de l’histoire. Le processus historique ne se développe pas en ligne droite, permettant un mouvement en arrière en raison de la résistance frénétique que les classes renversées offrent. Mais l’ancien système obsolète est toujours remplacé par un nouveau système social avancé. Le retour du socialisme au capitalisme qui a lieu à la suite de la perestroïka de Gorbatchev est temporaire. La victoire du socialisme est inévitable.

Comité central du Parti communiste de l’Union soviétique (Nina Andreeva),

Moscou

30 août 2022